« Alors
que reste-t-il ? Que je ne connaitrais pas assez bien le sujet
(Hypothèse que
> vous avez évoquée implicitement) ? »
Ca,
c'est un bout d'email. Incompréhensible tel quel, il signifie que
mon interlocuteur Mézigue met en avant l'hypothèse qu'il n'en sache
pas autant qu'il le faudrait sur nos médias, lui qui ne regarde pas
l'athee-levy-sion.
Il
a eu beaucoup de mots du genre « vous ne savez pas qui je
suis » et « on voit bien que manquez de culture, de
maîtriste du sujet et que vous encore tout à apprendre sur ce
qu'est une argumentation bien construite ». Il ne cesse de
s'étaler sur les compétences des uns et des autres : les
lecteurs d'E&R ou de son propre blog
http://tatamoche.blogspot.fr/
, les différents intellectuels sérieux qui ne comptent aucun
défenseur de Soral dans leur rang, etc.
Cela
brouille notre échange parce que ce n'est pas la question. Nos
sommes tous perfectibles et nous avons presque tous une culture
insuffisante. Mon sujet, c'est : comment m'informer ?
Le fait est que nous vivons dans une société qui se prétend
démocratique et que nous baignons dans un système médiatique qui
comprend des personnes et des journaux qui font autorité et qui
passent pour neutres et intègres. C'était ainsi que je m'informais
avant de découvrir des sites dissidents. Alors oui je ne connais pas
grand chose de « ces étroits et très
orientés sujets idéologiques » à part ce que je glane sur
YouTube, mais je cherche à m'informer, là est la question.
Or
le PAF et la presse suffisent-ils à nous apporter une information
fiable ? Certainement pas, c'est factuel. J'ai soudainement envie de
parler de pensée unique façon moyen-âge et de tribalisme dissimulé
dans la civilisation la plus pointue. Le préjugé,
de nos jours déterminé par des intérêts marchands, des idéologies
post-68ardes et une compassion aveugle pour des pleurnichards juifs
dont le Talmud magique transforme parfois
l'eau en gaz et le gaz en or, le préjugé dis-je, est savamment
cultivé. Au grand dam des journalopes, il leur arrive d'avoir à
aborder le sujet de Dieudonné akka Satan, et quand elles en parlent,
j'ai le malheur de subir cette tendance immodérée qu'elles ont à
considérer l'anti-sionisme comme une irrévérence en
soi,
une atteinte à la moralité qui fait immédiatement de vous
un provocateur, un insolent. Ces cruches confondent, consciemment ou
non, sionisme et morale publique occidentale – qui sont peut-être
consubstantiels dans leur cœur, mais cela les concerne
exclusivement.
L'interlocuteur
Mézigue manque d'information, tout comme j'en manque, tout comme
nous en manquons. C'est pour cela que nous avons besoin d'une
diversité des sources d'information. Le tabou n'a pas à être
totalitaire ; des sources d'informations alternatives qui ne
prennent pas en compte ledit tabou doivent exister et ainsi apporter
un angle fécond et utile en ce qu'il est à la fois différent et
sérieux. * Ces entités non-conformes ont pour rôle d'apporter
matière à notre éclectisme de citoyens en manque constant de recul
sur les choses. Et, cela va de soi, il y a une nécessité d'équité
démocratique pour que les sources d'information bénéficient de
leurs droits fondamentaux.
Or,
au contraire de baigner réellement dans l'équité dont nous avons
l'illusion, nous subissons l'oeuvre d'une inquisition moderne et
subtile qui use et abuse de l'incrimination abusive. Le
téléspectateur est obligé d'adhérer aux disqualifications
puisqu'on l'a éduqué en prévision de cela. L'antisioniste ou le
judéocritique est très facilement « antisémite », même
sans provocation à la Soral ou à la Dieudo. Celui qui OSE mettre le
machiavélisme du gouvernement américain sur la table est un
antiaméricaniste primaire alors tel un Guy Millière on le diabolise par la force du mot-mantra
« complotiste » : prenez l'exemple de Bigard qui
ferme sa gueule aujourd'hui parce que le machiavélisme américain
domine la République française par le terrorisme intellectuel
d'idéologiques écrivant la ligne éditoriale des médias et de la
politique. En outre, la pensée d'échelle nationale faisait même de
vous un « fasciste » mais la télé se soigne sur ce
point-là, capable de comprendre le souverainisme contrairement aux
attardés de militants d'extrême gauche qui sont encore capables de
fustiger Chevènement ou
d'empêcher Etienne Chouard de travailler.
---
* Exemple :
l'enquête sur Elie Wiesel qui refuse de montrer ses tatouages et qui est dénoncé par un Juif Hongrois qui survécu au camp, Nikolaus Grüner, amis d'un
certain Lazar Wiesel tuberculeux pendant le drame. Le fait qu'il y ait tabou, en soi, est
une inacceptable atteinte à notre droit fondamental de nous
informer de nous exprimer !
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