Bonjour,
demande de validation d'un commentaire qui aurait pu être plus court
avant que je parte dans une envolée interminable caractéristique de
l'"ambi-vigilant" que je suis (ambivalence, vigilant) :
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Bien
le bonjour,
D'abord
David L'épée n'est pas l'incarnation de la Nouvelle Droite et si
par hasard le dada de cette ND était de dédaigner la dieudosphère,
le jeune homme aurait tout le loisir de s'intéresser aux deux
mouvances.
Très
bon article, dense en contenu.
Le
rap, en train de devenir un bastion de l'antisionisme ? de
l'antisémitisme - cette maladie tirant ses origines des
diabolisations séculaires de l'église ?
Ceci
étant, en banlieue, l'antisionisme n'est-il pas de nature à porter
moins de chaos que le mélange peu engagent entre l'américanisme,
l'hédonisme et le matérialisme ? Il réconcilie pour des raisons
discutables, mais au moins il réconcilie. Il s'agirait ensuite de
manière pédagogique à apprendre la différence entre Israël
et gouvernement d'extrême droite israélienne (ce que, tiens donc,
Dieudonné et Soral font déjà, même si c'est confus et malgré des
spasmes monomaniaques récurrents).
De
manière générale, d'un point de vue pragmatique, cette tendance de
fond n'est-elle pas meilleure qu'un mouvement islamophobe dans le
sens où cela réunirait plus de Français contre un ennemi invisible
? L'entité sioniste, qui veut tout et rien dire, pourrait créer une
cohésion puis préciser sa signification. Cette signification serait
variable, le nazisme n'étant pas une fatalité... j'ai honte de le
rappeler mais certains en on besoin tellement ils disqualifient Soral
sans jamais apporter leur propre correction sur les sujets de fond,
je ne vise personne.
Il
n'y a rien de plus efficace qu'un ennemi commun pour
réconcilier. Pour ce faire, l'entité sioniste de Dieudonné mérite
une comparaison avec l'extrême droite de la main jaune "Touche
pas à mon pote".
Abstraite
et floue, il est plus simple de faire fantasmer avec l'entité
sioniste qui peut se manifester dans une très grande variété de
phénomènes nuisibles extérieurs au peuple.
Le
concept d'extrême droite comme ennemi commun fantasmé, lui, essaie
aussi d'être large pour nommer une grand nombre de phénomènes
réprouvés par les anti-réactionnaires mais devient de plus en plus
laborieux avec la crise sociale qui augmente la xénophobie ainsi que
l'inhibiteur intellectuel bienpensant (aucune opposition entre les
deux, c'est là ma spécialité). De plus, il a pour (terrible)
défaut de nommer un ennemi intérieur au peuple, ce
qui a pour effet de diviser ledit peuple.
Pour
ma part, et j'ai beau être juif (anti-Bibi) moi-même,
l'antisionisme est un mal pour un bien. Un bien que peu de personnes
apportent en ces temps d'inquisition civilisée où le moyen-âgeux
agit sournoisement en écran de fumée des impunités et des mauvais
choix économico-politiques de la part d'une variété d'acteurs...
il y a Ivan Segré ? et sûrement pleins d'autres que
vous devezconseiller à vos nombreux lecteurs pour être
crédible.
J'ai
très envie de dire que ce blog enjoué aurait infiniment plus de
classe s'il prenait soin de faire justice à ses cibles plutôt que
d'être perpétuellement dans Napoléon le Petit. Ne
soyez pas comme Victor Hugo péremptoire et obtus sur quelqu'un dont
je suis sûr qu'il avait des qualités et des effets positifs par son
action - un ambivalent. La pulsion monomaniaque d'Alain Soral que
vous avez en ligne de mire, comme quand il colle frénétiquement
l'adjectif "juive" en parlant d'Anne "Sinclair"
Rosenberg dans Dialogues Désaccordés, ce n'est ni un
péché mignon de grand-père, ni un motif de disqualification, c'est
entre les deux : une tare, un défaut majeur.
Salutations
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Ca
fait des mois et des mois que nous discutons (bien que ma façon de
discuter ne soit pas très correcte vu que je disparais).
Vous
remarquez peut-être avec le temps mon utilisation de l'expression
"avoir tout le loisir de". C'est là où il y a une
liberté d'agir sans prendre de coup. Je veux que vous compreniez que
sans discussion critique à son sujet, le lieu de liberté peut
devenir lieu d'impunité.
Dans
un système libéral de type non régulé, les puissants (càd les
entrepreneurs en réussite), qui ne sont pas 100% à être concernés
par un comportement éthique et empathique, ont tout le
loisir d'exploiter les faibles : sans auto-régulation
citoyenne, on aboutit à terme à une loi du plus fort.
Dans
un système forgé et re-forgé sans relâche par la judéo-vigilance
et par l'effet démocratiquement castrateur d'une utilisation de la
Mémoire à des fins politiques, l'intégrisme et l'intolérance ont
tout le loisir
d'exister à partir du moment où elle se revendique des chambres à
gaz.
Les
Juifs ne sont ni un pauvre peuple victime sans raison de la
méchanceté intrinsèque du reste de l'humanité, ni un peuple se
revendiquant d'une idéologie basée sur la ségrégation volontaire
tout en se plaignant dans le même temps d'en être la victime : les Juifs sont à la fois victimes et responsables de l'intégrisme de leur
représentants, défenseurs et détracteurs historiques, de leurs
vices humains et d'erreurs humaines de l'ordre du trop-plein
d'auto-satisfaction identitaire – le sentiment identitaire n'étant
pas régulé par l'homme contemporain bien qu'il prétende au
cosmopolitisme, cruel paradoxe que voilà.
Sur
le plan théorique, en faisant l'erreur de prendre le Talmud au mot,
un intégrisme talmudien serait de nature à être dissimulé dans la
civilisation et composé de double éthique rusée, de mensonge &
de tromperie validés pour la cause de la tribu, etc, le tout dans le
but de diviser pour mieux régner jusqu'à en arriver à l'eschatologique guerre des civilisations décrite
par la rabin Rav Ron Chaya où le petit coq israélien regarde les autres coqs s'entre-déchiqueter.
Soral
décrit cela de façon judéophobe, càd en confondant intégrisme
juif et religion juive, et
les antifascistes comme vous, vous créez un espace d'impunité pour l'intégrisme, la tartufferie et le vice.
Qui
est le pire ?