« son
usage inconsidéré du mot sémantique qu'il associe d'une façon
loufoque à des mots relevant soit de jugements de valeur, soit de
considérations psychologiques voire psychiatriques (hystérie,
folie, aberration, etc) - »
→
Voilà
ce que j'appelle une véritable réponse sur le fond - à son état
non développé. C'est une remarque fine mais j'espère que vous
déconnez l'ami. Quand le sens des mots change, l'influence sur le
jugement de valeur ou sur la réaction psychiatrique est à quelques
années lumières d'être négligeable. C'est serait passer outre
l'influence du langage sur la pensée.
Evidemment
que la facilité à avoir le verdict « antisémite »
dépend d'une pluralité de facteurs dont la largeur du sens que l'on
a du mot. « Haine vis-à-vis de X » étant plus large que
« haine vis-à-vis de X et volonté lui porter atteinte »,
on est plus susceptible de pouvoir utiliser la première définition
pour qualifier quelque chose.
« le
fait aussi de son appel à une intellectualité amorale ! »
→
Mais
vous n'êtes pas amoral, monsieur Tamamoche, et ce n'est pas anodin.
Vous avez eu une réaction émotionnelle au sujet de Wiesel et vous
avez plus de mal à considérer l'abus israélo-phile que la
légitimité israélo-phile ; vous refusez de faire un seul petit tour de
manège avec l'hypothèse pessimiste. Or, juger avec justice et
justesse Dieudonné, Soral et les interlocuteurs dont la naïveté
« antisémite » vous irrite, suppose d'avoir la bonne foi
et la bonne volonté de les suivre dans des raisonnements
hypothético-déductifs qui ne vous coûteraient rien et vous
honorerait.
Quand
il s'agit de votre « sujet de prédilection », vous êtes
systématiquement vindicatif, offensif, porté sur l'ad
hom, n'hésitez
pas à être vulgaire et trollesque dans certains contextes et
êtes légèrement activiste (Youtube). La problématique dont il est
question est quelque chose qui vous irrite (à raison) et je ne pense
pas nager en plein délire en pointant un manque de sérénité non
assumé. On sent la brutalité sous-jacente d'un dogme.
Et
dans le même constat, Votre Indolence, permettez-moi de
diagnostiquer une malheureuse majusculite chez vous, qui a pour
symptôme la trinité : Loi, Histoire, Mémoire.
« ou
encore le fait - preuve de son incapacité à un raisonnement
logique le plus élémentaire - de «déduire»
(!!!) que de ce que ne parlant que de deux bouffons en particulier
(Il n'a manifestement pas compris pourquoi je parlais de
ceux-ci en particulier), je ne serais pas capable de voir qu’il
existe bien d’autres bouffons par ailleurs, etc, etc, etc »
→ C'est
totalement faux. Je prétend qu'il semble y avoir, de manière plus
vraisemblable sur les sujets les plus chauds comme Wiesel ou la
Shoah, une réaction dogmatique où parler de bouffonnerie vient
masquer une quantité de jugement moral plus importante que vous
voulez bien le faire penser.
En
effet, pour avoir une appréciation éclairée de vos sujets-cibles
(Soral, Robin, extrême droite, montée de l'antisémitisme, etc) il
faut les articuler dans leur contexte (comme j'essaie de le faire et
comme Paresia le fait BEAUCOUP plus facilement que vous). Ceci
implique de parler d'avantage des autres bouffons, d'insister sur la
bouffonnerie des hommes & coalitions influents, de leur donner un
rôle bien plus grand dans vos analyses. Se focaliser sur deux
punching ball nommés Soral et Robin apporte une réflexion touchée
par la grâce de l'autisme, dans une bu-bulle.
« Il
ose citer Primo Lévi (qu’il écrit aussi Primo Levy …) en
défense de son «raisonnement» boiteux et infantile. »
→ Votre
Indolence, si je puis me permettre, vous avez omis d'émettre un
commentaire.
En
tout cas je pense qu'il est totalement stupide d'ériger en tabou les
pêchés mignons inculqués par maman et papa. Pas vous ?
« Il
serait fastidieux de relever toutes les touchantes naïvetés et/ou
bêtises qui s'étalent à travers son long texte brouillon (Comme
celle de parler d'émission "d'information" à propos de
celle de Taddéï alors qu'il ne s'agit que d'une sorte de salon
people à prétention intellectuelle) »
-->
Non, c'est un talkshow, je n'ai jamais confondu les deux.
« mais
je crois qu'il faut particulièrement souligner celles que l'on
trouve dans ce qu'il croit être une réfutation de ma courte
définition du
racisme et de l'antisémitisme (Ce qu'il appelle ses
"interprétations" 1 et 2) . »
-->
Très cocasse. Votre
définition ne fait même pas référence aux Juifs !
J'ai mieux : l'antisémitisme est une hostilité manifestée
à la race juive et érigée parfois en doctrine ou en mouvement
réclamant contre les juifs des mesures d'exception.
« J'ai
alors immédiatement penser, en lisant ses sottises, à ce "goût
des généralités" (On en trouvera une multitude d'exemples
ci-dessous dans ses commentaires) dont parle la
sociologue Nathalie
Heinich dans
son livre sur la bêtise »
-->
Je n'ai pas cru comprendre qu'Heinich attaquait les tendances à
concevoir une pluri-détermination des phénomènes, une interdiction
de chosifier les phénomènes et une façon probabiliste d'aborder
l'influence de la culture sur le comportement individuel ou
collectif. C'est pourtant ce qu'on voit chez moi ; je suis donc
sain et sauf ? Je ne suis jamais partisan, je suis toujours
dialectique et éclectique, apprenez à lire. Soral est une merde qui
apporte aussi choses des intéressantes. Gandhi a tendance à
éjaculer sans le faire exprès sur des mioches et pourtant il garde une aura
morale de vieux sage de confiance.
Quand
j'écrirai sur Attali et Millière vous comprendrez (ou pas).
« Les
lecteurs les plus attentifs pourront toutefois noter que ce qui
semble, dans un premier temps, être sa foi renouvelée en la
solidité intellectuelle de ce que raconte son guru (Il remercie
Soral pour ce qu'il fait de "salutaire", sic !), ou
ex-guru, semble, en fait, plutôt vacillante (Malgré - mais
d'une certaine manière parce que - qu'il termine par des
remerciements et le renouvellement de son allégeance au groupuscule
sot-raëlien). »
-->
Attention ! Vous apparaissez binaire ! N'oubliez pas
l'ambivalence de toute chose et de tout homme. La valeur que
j'accorde à Soral n'est que relative au manque d'intégrité et
probité que je crois estimer quand j'essaie de faire confiance en
l'information en France (PAF et presse, toujours la même rengaine).
Sans vouloir me répéter, je me dirige alors vers qqun de pas mieux,
mais qui constitue une étape de la dialectique.
Comme
vous l'avez dit : il n'est pas facile de s'affranchir du PAF au
profit des livres exclusivement. Mais il faut comprendre les gens qui
sont dans mon cas, et les conseiller au lieu de les rabaisser. Soral,
lui, il conseille de lire, et les banlieusards qui commandent
l'Histoire de France de Bainville grâce à lui sont les mêmes qui
sont simplement qualifiés de pauvres crétins par vous.
Quant
à internet je commence à avoir un petit carnet d'adresse grâce à
vous. C'est aussi pour ça que je poste. Je n'investis pas de temps
si je ne gagne rien en retour. Mes conneries me redirigent vers des
articles par le biais de Votre Indolence. Nul intérêt à faire des
guerre d'égo, ce n'est absolument pas mon sujet.
« Entre
autres imbécillités notables l’auteur du blog indiqué ci-dessus
cite Fréféric Delorca parce qu’il croit que je m’opposerais à
lui du fait de ce qui serait chez moi une sorte de sionisme militant
(Dans son monde infantile si l’on n’est pas antisioniste, au sens
où il l’entend, on est forcément pro-sioniste ; ce de la même
façon que si l’on dénonce l’antisémitisme on est forcément
philosémite) »
-->Vous
ne vous opposiez pas du tout à Delorca, qui a fantasmé ce truc çà
part vous ?! J'ai juste lancé que la phrase « Le sionisme pose
un problème moral au monde comme d'autres formes de (néo)
colonialisme » serait passé ric rac sur votre blog. Ne me
faîtes pas dire ce que je n'ai pas dit, enfin.
Ensuite
dans mon monde il y a ceux qui ont une vision idéologique du monde,
ceux qui s'efforcent de voir la complexité du monde et enfin ceux
qui s'efforcent de voir la complexité du monde et des facteurs
d'influence de leur jugement. Cette phrase à vomir stylistiquement
corrigera votre diffamation. Je veux bien croire que vous intégrez
la 3e catégorie et que je sous-estime le danger du phénomène
crypto-hitlérien autour de Soral, mais veuillez considérez
l'hypothèse que l'on puisse l'écouter sans sombrer dans la haine
d'un peuple dans son ensemble. C'est possible. D'autant plus avec
l'aide de l'autorégulation des membres d'E&R. Bien des membres
ne souhaitent pas passer pour des cons nazis et font les « grands
frères » dans les rangs virtuels d'E&R et sur Youtube.
Mais la
montée est logiquement difficile à éviter :
« On
peut retirer à Soral les titres qu'il se donne abusivement mais il
restera un écrivain engagé, un « artiste » comme le
qualifiait Dieudonné.
Un
artiste qui pousse des citoyens de familles chrétiennes, musulmanes,
athées ou même « juives du petit peuple » (Soral
appelle les
Karaïtes du
XXIe siècle à le rejoindre) à
lire des livres pour acquérir une conscience politique que la
société de consommation est loin de leur apporter. Il est
bouleversant de voir ces banlieusards dévorer des pavés sur
l'Histoire de France parce qu'ils y ont été motivés par un
mouvement politique dont la franch(ouillard)ise n'a aucun égal.
Un
souci étant que parmi ces ré-éditions se trouvent des bouquins
expliquant et justifiant l'antisémitisme. Ainsi beaucoup de lecteurs
sont poussés à avoir dans l'idée de lutter contre l'envahisseur
juif... ça y est, je l'ai dit : les ré-éditions de Kontre
Kulture et le phénomène constaté chez les sympathisants est
comparable à un phénomène années 30 qui dément la prétention de
Soral de ne dénoncer que le débordement juif. L'homme dans sa
bêtise transforme « débordement juif » en « juif »
par paresse dans l'expression orale ou écrite, tandis qu'il n'est
pas aidé par la tendance de Soral au glissement sémantique et au
confusionnisme. Il suffirait pourtant à ce dernier d'éduquer son
public au danger de l'antisémitisme, mais comme il s'appuie sur ce
sentiment pour vendre... »
Peut-être
que les orateurs & écrivains polémiques comme Dieudonné,
Ramadan, Soral, Zemmour, Obertone ou M. Le Pen ont le devoir moral de
rappeler des pontifes humanistes essentiels comme l'abjection et
l'inacceptabilité du racisme en guise de compensation au trouble qu'ils provoquent - quand ils
n'en ont pas aussi l'obligation pragmatique. Mais tirer sur la
liberté d'expression n'est pas quelque chose de facile. Nous pouvons
être heureux de vivre dans une démocratie où seul
l'anti-impérialisme confusionniste est unanimement censuré. Je
dénonce la grossièreté de cette censure et l'estime capable de
bien pire dans le futur. Il ne faudrait pas que par excès de zêle
on censure un nouveau duo du style Négri &
Hardt qui étaient rigoureux dans l'anti-impérialisme très
généralisant, ou un nouveau Dieudonné sans les provocations très
politiques, très douteuses et peu drôles.
« Que
vous utilisiez le conditionnel ou pas ne change pas le fait que ce
grossier artifice rhétorique qui consiste à prêter à une tierce
personne ses propres pensées invalide, de fait, cette partie de
votre commentaire »
« Très
simple ! Je ne vois pas l'intérêt à ce que, sur mon blog,
vous exposiez à nouveau les débilités idéologiques de Dieudonné
à propos de ce qu'il appelle le "sionisme". Vous comme
lui ne
savez tout simplement pas de quoi vous parlez.
A la limite un antisémite conséquent comme Hervé Ryssen est plus
honnête (et certainement plus intelligent ...) qui ne raconte pas
n'importe quoi à ce ce sujet. »
→ Sauf
que s'il s'agissait d'une naïveté simplement libérale ou
écologiste, je n'aurais pas été censuré/refusé, si ?
N'y
a-t-il pas des « grossiers artifices rhétoriques » à
deux vitesses et des naïvetés à deux vitesses ? Réfléchissez
avec auto-critique, ENSUITE répondez. Merci.
Vous
à Zénoni comme à votre habitude : « Je
répète qu’il faut être soi-même bien peu cultivé, donc souvent
jeune, pour trouver qu’il l’est … »
→ Vous
n'arrêtez pas avec les phrases de ce genre mais critiquez-vous Soral
sur le fond ne serait-ce qu'une fois ? Les sites Esprit68,
Les mots ont du sens et le blog de F. Dufoing le font, mais le blog
Tatamoche ? Notez que je n'ai pas pour intention de dévaluer
votre démarche d'autant qu'elle est une passerelle vers ces sites.
Je vise juste à souligner qu'à côté de ce vide sur le fond vous
donnez beaucoup, non énormément, de leçons sur internet à coup
d'affirmations injustifiées et de taillades ad hom. Dès qu'on est
intéressé par Soral et qu'on tombe sur vous, on devient un punching
ball. Vous êtes un habitué, non, un acharné de l'ad hom. Je l'ai
bien vu. Vos réponses rapides et condescendantes sur divers sites
sont constituées d'ad hom aussi insolents qu'indolents et relèvent du troll puisque non
constructives mais de nature à prolonger une polémique. Je ne
réduis pas Tatamoche à cela mais c'est une tendance.
Par
rapport à Céline que vous critiquez audacieusement sur un plan
socio-historique selon des suppositions de corrélation entre sont
œuvre et l'antisémitisme français, je suis curieux de savoir dans
quelle mesure vous corréler les deux points. Quelle serait l'étendue
de sa responsabilité, comment il se la partage avec la presse.
J'ai
tendance à me demander « sérieusement, qui tomberai
nazi en lisant Céline aujourd'hui ?avec la leçon de l'Histoire
entretenue par la mémoire à travers les médias, et tout ? »
mais il y a ce Soral qui vulnérabilise, commence en douceur comme
Hitler commençait (ça y est, point Godwin...).
Dans
tous les cas je ne suis absolument pas dérangé par la qualification
de caractères portés par une culture (ceux qui sont exacerbés chez les archétypes, qui sont parfois des intégristes). Ainsi j'accepte
sans problème les caricatures des sketchs de Dieudonné et la
majorité des phrases sorties de Comprendre l'Empire par Paresia.
Si
l'on s'auto-censure au lieu de pointer les caractères d'une culture
de façon décomplexée, alors il sera impossible de construire des
diagnostics complets avec des solutions efficaces à la clé. Non, à
la place, on n'aura aucune idée de l'influence des cultures qui ne
figureront jamais parmi les facteurs explicatifs des phénomènes.
Inhibition intellectuelle. Exemples de données sur les cultures : la
fraternité et le « communisme sans Dieu » chez les
musulmans peuvent expliquer un certain holisme en banlieue, par
exemple dans l'analyse de la délinquance de banlieue, en figurant
bien sûr à côté d'autres corrélats de toutes sortes ; la
culture de la réussite peut en partie expliquer la proportion de
Juifs dans les hauts postes ; des orientations économiques
historiques et des comportement différents au niveau de l'épargne
peuvent s'expliquer en fonction que le pays considéré soit de
tradition catholique ou de tradition protestante, etc.
ET
OUI J'AI DEJA EMIS DES VANNES OU CA PARLAIT EN TERME DE YOUPINS, ET
BEAUCOUP RIS ! Et je suis un admirateur de l'Humour juif. Je regrette
qu'il y ait si peu de citations de Tristan Bernard sur Wikipédia :
<<
À son départ pour le camp de déportation,
« -
De quoi avez-vous besoin M. Tristan Bernard ? »
« -
D'un cache-nez. » >>
Quant
à votre disqualification de l'humour noir qui serait "encore
chaud" (mon propre terme, pas le votre) , elle me laisse
perplexe :
« L’humour
noir est acceptable si c’est un humour réellement désespéré. Je
ne crois pas que nous soyons dans ce cas ici. Pour être
capable d’humour noir, il faut être capable de se distancer de ses
propres émotions. »
-->
L'humour noir, fait d'états d'âme lucides, serait parasité dans sa
pureté par l'émotion ? Déjà de l'humour noir exempt d'émotion,
ça n'a pas dû être fait très souvent, ça m'a l'air assez
compliqué à mettre en place. Visez-vous l'émotion en soi ou
seulement la présence d'animosité envers Israël, vue comme
« antisémite » ?
Selon
votre définition aux relents assez élitistes de l'humour noir,
peu peuvent y prétendre.
« 2)
Pour Dieudonné, il est certainement vrai que "son personnage
est plus complexe" que ce l’impression que peuvent donner ses
façons de réagir. Ceci dit, je ne vois en quoi cela rend moins
CONDAMNABLE (et non simplement "criticable") son invitation
de Faurisson et le fort détestable sketch dont vous parlez. (Sketch
dont le seul mérite est de montrer à ceux qui croient encore que
Faurisson n’est qu’un brave type "cherchant la vérité
historique", qu’il s’agit, bel et bien, d’un antisémite) »
-->
C'est injurieux de parler de sketch « antisémite »,
enfin ! C'est un mot qui envoie en prison ! Souffrez d'une
certaine vision de l'humour où l'on peut rire des intégristes
juifs, encore moins critiquable que l'Humour juif lui-même qui se
moque des Juifs depuis la nuit des temps. Je ne trouve pas ces
sketchs avec Faurisson drôles mais c'est une question de goût et de
vue à la baisse de la drôlerie chez l'humoriste. Pas question de
l'envoyer en prison ou de l'empêcher de travailler parce que
Faurisson incarne un salopard du monde associatif qui abuse de son
pouvoir. Pas question non plus de condamner cette humour noir qui ne
vise même pas le peuple juif ! (Préjugés ?) Au contraire il
est de nature à éclairer le public via un certain angle (je
rappelle qu'un artiste a à bon droit sa monomanie). Cet angle sur
les salauds joués par Faurisson et Dieudonné lui-même est
justement de nature à sortir certains religieux naïfs de JSS de
leur aveuglement : ils ont des intégristes au pouvoir pour
réaliser leur eschatologie, des délirants comme BHL qui sont des
gens qui appellent naturellement le rire ! Les Juifs sont
évidemment les bienvenues vu qu'ils ne sont pas les cibles. Vous
avez des préjugés nan ? On ressort une idée d'universalisme de
Foxtrot.
Questions :
est-il possible de rire sur les sujets traités par Dieudonné ?
Peut-il y avoir un Dieudonné-en-meilleur ? Assumez vos dogmes
s'il y en a.
Par
vous-même à Armurier : « Je
vous remercie également , mais c’est involontaire de votre part,
de m’avoir fait comprendre ce qu’avait certainement à l’esprit
les parlementaires quant ils ont voté (à
la majorité donc)
la Loi Gayssot. Il arrive un moment où, avec certains individus,
seule la Loi peut encadrer leurs délires. »
-->
Est-il possible d'avoir une historiographie différente de la version
proposée sur anti-rev.org ? Y a-t-il des dogmes ? Chez qui ?
De quelle nature ? Dans votre tête ? Votre vision
normative de la société ? Si vous avez une
historiographie définitive j'espère que vous avez quelque chose de
solide pour la cimenter. Vous avez sûrement d'excellents arguments,
à vous de les développer s'ils ne se résument pas à des dogmes
amalgamant entre connaissance et norme.
Je
me méfie de cette expression de « Loi », on croirait
lire un platonicien. En effet, la minuscule est la règle, la
majuscule l’exception. Il faut dès lors éviter de verser dans la
majusculite.
Et
une « Loi » pour recadrer des délires tels que des
sketchs de Dieudonné et Faurisson qui interprètent un
intégriste juif au pouvoir ? N'est-ce pas liberticide et
complètement attardé ?
« J’ajoute
enfin que Dieudonné, par son attitude désinvolte et irresponsable,
insulte la corporation des historiens dignes de ce nom qui ont
oeuvré, et qui oeuvrent continuellement, pour que la vraie recherche
de la "vérité historique" ne soit pas falsifié . . »
-->
Dire cela sans jugement moral rend la phrase plus crédible. En
effet, vous prétendez défendre l'épistémè et rien qu'elle mais
auriez-vous cette attitude vindicative sur un autre sujet
d'Histoire ?
« Vous
devriez vous interroger plus avant sur la notion de «tabou». Cela
vous éviterait, peut-être de reprendre sans savoir, au risque de
passer pour un perroquet, cette antienne de
l’extrême-droite paranoïaque sur «Le tabou» qui, d’après
leurs fantasmes débiles règne dans nos sociétés démocratiques. »
« -
Soit ce sont des émissions ou extraits d’émissions (télévisées
ou radiodiffusées) à laquelle cette marionnette du PAF a été
invité (on notera à ce sujet qu’Alain Soral est un ce qu’en bon
français on appelle menteur quant
il prétend n’être jamais invité). »
« A
propos de Soral et de ses partisans, on peut parler de "secte"
politique dans la mesure où en amont du discours politique plus ou
moins cohérent il y a la nécessité d’une adhésion globale et
obligatoire à la doxa du guru (On a vu, à travers quelques exemples
fameux, ce qu’il en coûtait de contester la parole du "chef"
…) »
-->
Tout est virtuel sauf en conférence. Là, on peut se prendre une
petite humiliation« profe-sorale » assez
sadique. Dans le futur, à un autre stade où l'esprit critique
serait encore plus neutralisé au sein de la structure, la sanction
pourrait effectivement changer de nature, c'est ce que vous pensez ?
On imagine bien une tentative de révolution peu ou proue
-fatalement- royaliste avec Soral et une évolution des règles de la
structure E&R pour s'adapter à son évolution fonctionnelle. Ils
parlent d'ailleurs concrètement de révolution dans des conférences
récentes sur un hommage à Chavez et sur la monarchie.
« Ce
que vous ne comprenez manifestement pas est la stupidité qu’il
y a à poser toute question politique à l’aide d’une grille à
deux carreaux : judéophile ou judéophobe. »
-->
Il faut bien verbaliser les tendances qui peuvent être nuisibles à
la lucidité, à la justesse, à la grandeur d'un discours ; c'est
ainsi que je parlerais de tendance judéophile ou
"judéo-protectrice". Ainsi il n'y a pas de "grille"
réductrice, juste la qualification d'une tendance perçue.
Tendance dans laquelle on se contente de la vraisemblance pour
pointer un sentiment raciste anti-juif (ou ce qu'on nomme
« antisémitisme ») et où tout débordement dans
l'amour d'Israël est laissé de côté comme un concept constamment
refoulé ou non-acquis. Permettez-moi de trouver cela assez incongru,
laxiste et d'y voir une négligence.
Vous m'aviez
enfin répondu sur le combat de Dieudonné et vous avez effacé votre
post qui relate la légitimité évidente de l'amour d'Israël par
les siens, juste à cause de la note aigrie que j'ai postée sur mon
blog.
« - Ecrire
que je ne peux lire Nabe «sans vomir» (Qu'en savez-vou ?) est soit
une stupidité, soit un mensonge, choisissez ! »
-->
Vous semblez avoir du mal avec les points d'interrogation : "
Êtes-vous capable de lire Nabe sans le vomir ? Parce que [le cas
échéant] vous devriez vous forcer. "
« Question :
Quelqu’un vous a-t-il déjà fait remarquer que vous souffrez
peut-être d'un « trouble du langage» ? (Compréhension
et formulation troublées) »
-->
Sur le billet sur AdB j'ai fait des legos avec les concepts d'une
connaissance fraîchement acquise, pas de trouble du langage. A
l'école je manie l'opérateur, la fonction, le numérateur etc ;
je considère le langage comme un outil (le concept étant une
cristallisation purifiant le langage), quelque chose dont je n'ai pas
tendance à soigner l'esthétique ou, plus important, la commodité.
Ce alors même qu'il semblerait que j'aie à faire à un
interlocuteur qui a besoin d'une expression commode, besoin sans
lequel il ne serait pas complètement perdu en me lisant et pourrait
au moins reprendre et critiquer des parties de mes constructions de
legos.
Votre
compréhension du langage n'est pas très rentre-dedans, c'est le
moins que l'on puisse dire si l'on veut euphémiser. Vous ne vous
donnez jamais la peine de tenter une supposition sur le sens que je
donne à mes expressions, comme si le sens des mots ne
dépendait pas un peu du contexte et de l'auteur.
Certes,
« pensée hitlérienne » ne veut strictement rien dire
pour qui ne tente rien, pour qui n'interprète en fonction du
contexte. Vous ne devez pas être très bon dans la compréhension
écrite de l'anglais ou de toute autre langue moins riche que le
Français ; en effet je me dis que vous auriez peut-être
développé une manière de lire laissant plus de place à
l'interprétation.
Me
reprocher de ne pas savoir m'exprimer quand on a soi-même une façon
de lire exceptionnelle peut mettre en doute la certitude que je ne
sais pas m'exprimer. Ma non-maîtrise de certains concepts est loin
d'être incompatible avec l'éventualité que vous preniez beaucoup
trop de pincettes dans votre lecture univoque. Pour refaire un clin
d'oeil à l'expression de Kant dont j'ai lu des lignes, votre lecture
ne supporte pas les incertitudes.
Sur
le sujet de la drogue que je ne risque pas de toucher et d'un
éventuel trouble du langage, vous n'avez jamais été aussi bon dans
le comique :
Vous
m'avez cité :
« (...)
à vous lire : les membres d'une communauté peut-être vi times
mais jamais responsables d'une faute ayant un lien avec leur
appartenance »
Puis
vous m'avez demandé « Où
est le sujet, où est le verbe, quel est le complément d’objet ?
Qu’avez-vous voulu dire exactement ? »
Parce
que monsieur l'indolent n'a pas du tout fait l'effort de corriger ce
qui n'est qu'une banale et évidente faute de frappe : à savoir
que les membres d'une communauté PEUVENT être victimes.
Ca
vous a d'ailleurs peut-être échappé mais en terme de fautes de
frappe vous êtes vous-même une source d'inspiration pour des
générations et des générations :
Je
cite ce sur quoi je suis tombé il y a cinq minutes mais j'ai
d'autres souvenirs d'infinitifs incongrus et de mots oubliés. Ca
arrive à tout le monde la faute de frappe.
Quand
on voit votre goût pour la confrontation avec des débiles, on se
dit que vous auriez dû naître plus tard. En plus d'être moins
coincé du cul vous auriez fait un parfait troll, huhu.
Vous
qui êtes actif dans l'offensive (documentée!) envers Soral sur
internet, je vous remercie et vous encourage à cela depuis le début
au nom de ma dialectique de lecteur d'E&R en attente de recul, et
sachant que nous sommes nombreux à être dans cette saine volonté
de prendre du recul. Vous avez rencontré le bonhomme en étant
membre de la ND. Vous qui êtes si chatouilleux aujourd'hui avec le
fascisme et le racisme larvés, comment avez-vous pu fricoter avec
les gens-là ? A lire l'activiste que vous êtes aujourd'hui, la
prise de conscience s'est peut-être faîte dans un contexte violent.
Y a-t-il eu conflit, dispute ? Est-ce qu'on peut facilement
être AUSSI chatouilleux sur ces points alors même qu'on a fait
parti de la ND, sans qu'il y ait derrière une désillusion très
brutale ? Peut-être une illusion très forte d'abord, puis la
conscience d'avoir été manipulé par les sortilèges sophistiques
qui sont commodes dans ces milieux ?